Matériel
1 - La lampe
Nous concernant, il existe
3 techniques d'éclairage
:
-
L'halogène, le plus courant chez nous (choisir
celui qui a l'angle d'ouverture le plus faible, 10o à 8o,
surtout pas 36o !).
-
Les leds, elles offrent la consommation la + basse
mais elles n'éclairent pas loin ; elles sont donc utilisées comme
lumière d'appoint ou de secours.
-
Le HID, de plus en plus courant en Amérique mais méconnu en
France.
ses avantages sont :
- une
lumière 3 à 4 fois plus puissante qu'un halogène (à
consommation
égale).
- une
lumière beaucoup plus blanche et donc plus proche de celle du
soleil.
ses inconvénients sont :
- un prix
exorbitant (180 à 350 € pour une lampe seule).
- une
fragilité (généralement, la durée de vie avoisine parfois
200 heures,
parfois 700 heures...).
Ci-dessous : comparatif des éclairages halogène et HID :

Puissance de
ces lampes :
- ampoule halogène de grande qualité = 22 lumen/watt (donnée
non vérifiée sur ma préférée : la General Electric)
- ampoule HID = 50 à 60 lumen/watt
- SuperLed (3 et 5 w) = 20 à 24 lumen/watt
Intervient ensuite le réflecteur... bien
sûr, plus l'angle y est ouvert, plus la lumière sera diffuse
mais moins la portée sera importante. Pour ma part 8°
d'ouverture suffisent.
Lampe frontale ou lampe au guidon ?
- La frontale nécessite d'être bien fixée au
casque afin de ne pas avoir un éclairage houleux. Avec ce montage, on
éclaire exactement où l'on veut et la lumière
étant plus haute qu'avec une lampe au guidon, il y a moins d'ombres
derrière les obstacles. Je conseille cette configuration pour les
montées et le plat si roulé à moins de 20 km/h.
- Au guidon, il est plus facile d'avoir une fixation
rigide. La lumière suit exactement la trajectoire du vélo, on a ainsi
une meilleure appréhension des distances et des reliefs mais la conduite est plus passive qu'avec une frontale. En cas de pluie
ou de brouillard, on est moins gêné par la réflexion de la lumière sur l'eau. Je conseille cette configuration
pour rouler vite.
Mieux vaut éviter les frontales fonctionnant sous 2 à 4 piles LR6 car
elles ne dépassent jamais les 4 Watts. Pour les avoir vues marcher, les
lampes bon marché annoncées à 1 000 000 candelas ou 3 km de portée...
c'est du vent !
On peut par contre trouver des lampes intéressantes aux rayons de la plongée sous-marine,
de la spéléologie et des mushers (pilotes des chiens de traîneaux).
Pour ma part, je me suis orienté vers un halogène de 20 Watts pour des
raisons de coût (7 €) et de fiabilité.
Une loupiotte rouge (genre Cateye qui clignote) est je pense
indispensable pour une bonne sécurité sur route.
2 - Les accus
Par ordre de performance (et de nouveauté), nous avons :
-
les accus LiPo
(Lithium Polymère) : à capacité
équivalente, un peu plus chers et 2 à 3 fois plus légers que des NiMh
mais... après une vingtaine d'utilisations, leur capacité est divisée
par 2 !!! du moins au moment où j'écris cette page (oct 04)
-
les accus LiIon
(Lithium Ion)
: à capacité équivalente, 3 fois plus chers mais 3 fois plus légers
que des NiMh
-
les accus NiMh
(Nickel Metal Hybrid) : les +
courants et les + abordables, ceux que je conseille actuellement
(oct 04) !
-
les accus NiCd
(Cadmium Nickel) : bientôt
interdits à la vente en Europe car très polluants !
- les batteries Pb
(au Plomb) : c'est lourd, peu
performant, dangereux et ça pollue
Ci-dessous, un tableau comparatif des éléments les plus courants dans
le commerce :
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