Mais qui suis je ? et pourquoi ce site ?

 


 

Histoire de mon site Internet

J’ai créé ce site pour moi-même, mes proches puis le reste du monde. Pour moi-même afin de garder une trace de mes meilleurs souvenirs et pour les autres afin de partager mes plus belles expériences, le tout avec un certain état d'esprit, à vous de voir ! Mon but est ici de motiver les gens à se bouger, de les rencontrer et non de les faire rêver car pour trouver des complices il faut chercher longtemps (n'est-ce pas Tôf ?). Ce site, j'y attache beaucoup d'importance, il est et restera toujours personnel. Je l'ai débuté fin avril 2003, après une demie traversée du Massif Central, depuis je le tiens à jour aussi régulièrement que la matière arrive ! Pour ce faire, je l'alimente de récits et de photos commentées et je pense que ça durera jusqu'à mes vieux os !

J'ai généré toutes les pages sur FrontPage (c’est un peu moins compliqué que Word !) pour des raisons de simplicité et de flexibilité mais elles finiront sous Flash ou équivalent ! Les photos sont essentiellement travaillées sur Acdsee (coupage et redimensionnement) et parfois sur Photoshop. J'utilise PhotoStitch pour les panoramiques.  

Ensuite, il y a tvtt1.free.fr/xc63, le site de mon club clermontois que j'administre, présidé par mon copain Christian qui s'y démène énormément. 

Bonne lecture et n’hésitez pas à me laisser un message mais lisez bien avant ! car la moitié des questions que je reçois trouvent leurs réponses dans ces pages !! A ce propos, j'ai parfois l'impression d'être consommé ce qui n'est pas vraiment agréable.




Où je suis et pourquoi ?

Je réside dans un petit appartement à Clermont Ferrand, à 15 min à vélo du Parc des Volcans d'Auvergne. Je suis étudiant en 5ème année d'école d'architecture.



Qu'est-ce qui me pousse à faire du vélo ?

Le vélo est à mon sens un des sports les plus complets, je m'explique : 

   - il vous ouvre à l’extérieur, en l’occurrence la nature et parfois les gens ; c'est toujours l'aventure et on évolue où bon semble !
   - il est un formidable moyen de locomotion, non nuisible et à échelle humaine.
   - il est un sport de plein air qui permet de vivre les conditions climatiques.
   - il est un sport "fun" (du moins pour le VTT, pour la route je m ’avancerai moins) où le pilotage révèle de belles sensations comparables
   aux sports de glisse, même dans les cailloux qui passés à une certaine vitesse se surfent !
   - il est un sport non traumatisant, la boxe et le rugby ce n'est pas pour moi...
   - il forge un bon physique (endurance) et cela fait moult années que je ne suis pas tombé malade
   - celui qui aime la mécanique y est servi ! et parfois ça prend du temps.
   - la notion de gagne n'y est pas forcément ancrée comme dans beaucoup de sports.

Bref une journée de vélo me laisse autant de souvenir qu'une journée aux sports d'hiver !



Mon histoire

Très jeune, j’étais « grassouillet » et frustré de l’être. Toujours dernier de ma classe en cours d'EPS mais à vélo, pas un seul de mes copains ne roulait plus vite… je me suis pris au jeu, j'ai vite apprécié l'effort dans les montées, mais surtout le plaisir dans les descentes : de là est née ma passion pour le vélo. A l’époque ce n’était que des balades dans les lotissements de maisons moins souvent à la campagne. Puis le Noël de mes 14 ans, mon père m'a offert mon 1er VTT parce qu'il ne voulait pas rouler seul les dimanches matins... ben voyons !

Vers 19 ans, je commençais mes premières grosses ascensions de la (enfin "ma") mythique Rhune (alt. 0 à 905 m) à St Jean de Luz. Toujours grassouillet, je finissais à pieds, tout mouillé tout cramé en me disant que "plus tu montes, plus tu descendras !" Voilà c'étaient les grosses descentes qui me motivaient ! Bien que maintenant j'avoue peut-être préférer grimper ! Etonnant non !? 

Peu après, j'ai eu un copain à St Jean de Luz qui m'a vraiment fait aimer le VTT : avec lui c'était 2 à 3 heures sans pose ! à chaque sortie, je finissais tétraplégique, c'était violent ! il grimpait fort et il allumait autant en descente, c'est avec lui que j'ai commencé à monter en niveau, à y prendre goût ! Merci Jean-jacques.

A présent, je m'oriente progressivement (dès que je trouve le temps) vers les sorties longues distances car elles vous remplissent la tête de beaux souvenirs. Parfois sur route (uniquement sur les petites montagneuses désertées par les voitures), parfois en courses (marathons de 100 km et plus), parfois en traversée, ou parfois en voyage.

Mon type de pratique est donc rouler longtemps sur des parcours de moyenne montagne, avec de longues montées et de longues descentes en évitant le plat ! Clermont Ferrand et St Jean de Luz (ma ville natale) s’y prêtent modestement mais je ne suis pas à plaindre... et puis l'hiver c'est souvent praticable !



Mes sorties

Tantôt en club, tantôt seul, je sors en moyenne 3 à 4 fois par semaine (souvent du VTT) tout en cherchant le maximum de dénivelé. Entraînement ? je ne le prends pas ainsi car je ne roule pas pour les résultats (j'y viendrai plus bas) mais pour le plaisir et la santé. Tout se fait aux sensations : pas de calendrier prévisionnel, pas de cardio-fréquencemètre, pas de musculation, bref pas vraiment d'objectif même si la plupart du temps je me surmène ! car il est vrai que plus on est fort, moins on souffre et plus on s'amuse ! A ce propos, rouler 4-5 fois par semaine tout en dormant bien, en mangeant bien, rend la progression fulgurante ! Là je ne m'y tiens pas souvent mais ça arrive...

Mon lieu favori est le Puy de Dôme que j'ai dû gravir 100 fois en 2 ans (1100 m de dénivelé dont 400 à 20 %) : ça nous fait 1 fois par semaine en moyenne ça !?! Exact ! Donc c'est à Clermont Ferrand. Sinon il y a le même genre de montagne à St Jean de Luz, c'est la Rhune.

Pour la météo, je ne me pose pas trop de questions. Il m'arrive de rouler sous les tempêtes de pluie, de neige, par grand froid, par grand vent et même une fois sous la grêle (j'aurais pu le regretter...). On me prend souvent pour un fou, mais au fond qui l'est ? Celui qui dit ou celui qui fait ce que l'autre ne comprend pas ? D'ailleurs mes plus beaux souvenirs se sont déroulés dans des conditions épiques !!! à savoir celles précédemment citées avec souvent un facteur "nuit" en sus... J'adore les gros nuages gris et s'ils sont légèrement percés par le soleil, qu'il y a un petit orage, qu'il vente, je suis au nirvana ! Le plus dur est de démarrer mais quelles que soient les conditions, 5 min après, je suis heureux ! On ressent beaucoup de choses (il pleut, on est mouillé, il fait froid, on a froid, il fait nuit, on flippe un peu...) et chaque sortie prend une identité forte. Et puis il y a ce petit côté "héroïque" de rouler dans des conditions parfois extrêmes. Bref je n'aime pas me dire "mince au vu du temps je ne vais pas sortir", en gros j'aime n'en faire qu'à ma tête. Le "beau temps", je n'en raffole pas à cause des coups de soleil et de la chaleur.

La route, j'en fais de temps en temps et c'est venu un peu à contre gré par le biais de mon club et je ne regrette pas, bien au contraire. Ce que je lui reproche le plus est de devoir la partager avec quelques tarés ou inconscients qui vous frôlent. Donc je roule sur les petites routes montagneuses du massif du Sancy (Mont Dore, St Robert, Croix Morand, St Nectaire, Super Besse etc.) Ici il n’y a aucun problème de cohabitation car presque pas de voitures ! Que des belles routes sinueuses avec des vues magnifiques ! Nous sommes en Auvergne !



Rouler la nuit

Ce chapitre occupe une partie importante de mon site et ce n'est pas innocent ! Le monde me prend pour malade... c'est ainsi !

Pourtant, lorsque j’arrive au sommet du Puy de Dôme (après 1h15 de montée) à 22 h sous une tempête de neige et que j’imagine mes compatriotes bullant devant la télé, je me dis que je suis privilégié, que je vis quelque chose d'unique. Je le fais surtout pour l’ambiance nocturne mais aussi pour gérer mon temps comme bon me semble ; ça me permet de rouler n’importe quand en semaine. D'ailleurs j’ai vu une fois deux parapentistes 30 m au dessus de ma tête un soir de pleine lune, des coureurs en pleine forêt et je ne compte plus les animaux que je vois traverser ou que j’entends dans les fourrés.

Il y a eu aussi récemment cette sortie "route" de plus de 4 heures dans les plus hauts cols du Massif Central (Croix Morand et St Robert) dans le noir total, à la frontale, c'était énorme ! J'avais changé de planète ! J'étais parti une heure avant le coucher de soleil.



Apologie du tandem

En plus d’être original le tandem permet d’emmener sa moitié sans la semer (ou sans se faire semer) mais aussi de partager (ou de faire découvrir) une sortie avec un camarade qui n'a jamais pratiqué de vélo. C'est un effort d’équipe, un plaisir de rouler à 2. Quasiment toutes les personnes emmenées ont adoré. J'ai dû faire grimper au moins 10 copains/copines au Puy de Dôme, tous des non sportifs, parfois même des fumeurs. Ils ont halluciné et je sais qu'ils s'en souviendront, faut dire que c'était souvent de nuit ! 

En descente, la prise de vitesse est sensationnelle, surtout sur route ! En côte, c’est plus dur qu’en solo car moins « pêchu » et moins maniable. Sur le plat, on trace ! Et puis il y cette impression de piloter un autobus (jamais essayé mais j’imagine). A l'arrière, on profite davantage du paysage car non concentré sur la conduite, on profite aussi du rythme régulier imposé par l'autre. Même à l'arrière, pour avoir pratiqué sur quelques courses avec mon copain Jean Pierre, j'apprécie presque autant.

Techniquement, il ne faut pas compter lever ni délester les roues lorsque c'est nécessaire ! Dans les virages, la trajectoire ne se corrige plus... donc il faut anticiper ! pour la synchronisation, 20 m d'essai suffisent.



Mes plus beaux souvenirs à vélo

Les 24 heures du raid "Valence Gap" en mai 2005 avec sa progression nocturne sur des chemins inconnus en plein milieu des Alpes !

Le 3ème jour de notre GTMC, avec Gabrielle à tandem, est mémorable ! Environ 100 km / + 2200 m de chemin et durant toute la journée, pas une personne de rencontrée ! ni boulangerie, ni restaurant, ni village qui ne soit pas mort ! Une journée entière à manger des pâtes de fruits, une machine (tandem + remorque) propulsée par une équipe, du vent, du froid et du sauvage durant toute la journée : du 100 % chemin plein sud ! En fin de journée, nuit tombante, il restait 500 m de dénivelé positif... j'ai failli tomber en syncope dans la montée, Gabrielle voulait finir à pieds mais nous avons tenu, et le soir, le gîte était à nous seuls si bien que nous avons dormi dans le salon devant un feu de cheminée. Ce n'est pas en regardant la télé qu'on vit ce genre d'aventure ! 

Les Dolomites ! En Italie, ils sont le paradis du VTT ! Même en rêve, on peut difficilement imaginer mieux ! Des paysages grandioses, des longues montées et des descentes diaboliques ! Voir dons le Journal des sorties...

Il y a aussi toutes ces sorties nocturnes que j'ai effectuées essentiellement en hiver pour cause de journées trop courtes. J'ai développé plus haut.



Blessures

Tout petit j'ai eu les genoux maintes fois écorchés aux graviers (parfois extraits à la pincette), avec quelques petits points de suture. Plus tard, 5 points à la tête après un "superman" maîtrisé (mais le vélo est venu me scalper par derrière, c'était en plein Paris). Moins jeune les avant-bras plusieurs fois en sang dont 20 points mettant le muscle à l'air sur 10 cm (là c'était très très Beurk...) puis un casque cassé (sur une chute paraissant pourtant bénigne) et 7 points à la main (une des rares fois où je n'avais pas de gants). Tout ceci remonte à quelques années déjà !

Depuis plus rien mis à part des écorchures ! Je touche du bois ou je suis plus prudent ou je contrôle mieux qu'avant ! Mais l'an dernier (2004), j'ai eu une des grosses frayeurs de ma vie : un saut involontaire de 7 m de long par-dessus une gorge à Ceyrat ; une gorge malicieusement cachée derrière une petite bosse que j'avais pris pour un "dos d'âne" à sauter !



Technique

Je suis souvent mauvais élève mais j'ai quelques conseils à donner...

- Sur le plan "pilotage" : 
En côte, il ne faut faut pas attendre d’être essoufflé pour se ventiler ; il faut bien tirer sur les pédales sans trop forcer à froid (je l’ai compris cette année !) ; et parfois pédaler avec les nerfs ! Là on progresse. En descente, il faut alléger au maximum son vélo en épousant les irrégularités du terrain. Sur certaines descentes, j’ai l’impression de passer davantage de temps en l’air (à 1 cm d’altitude) que sur terre car arrivé à une certaine vitesse, les cailloux se surfent et non se subissent ! Il faut aussi être capable de décoller ou délester une ou deux roues à n’importe quel moment et ne pas hésiter à mettre son poids à l’avant, surtout dans les virages ! Debout à haute vitesse, toujours garder une cuisse collée à la selle pour la stabilité et dans tous les cas, anticiper au maximum, le regard balaye sans cesse entre loin et près. Comme exercice, on peut se forcer à descendre doucement tout en s'appliquant du mieux possible.

- Sur le plan "hygiène de vie" :
Mangez lentement !
Ceci est encore plus valable sur le vélo. Et puis boire abondamment. 10 fruits ou légumes par jour sont une bonne chose, la viande rouge aussi. Bannir la graisse et le sucre quand il y a le choix. Et pour finir, il faut veiller à son sommeil !



Compétition

Physiologiquement, je ne pense pas être taillé pour le sport de haut niveau et je l'ai compris dès l'école primaire car je galérais en gymnastique ! Mais j'ai un bon coeur ! Ensuite, j'ai toujours ce fichu stress qui m'attrape au départ si bien qu'à chaque course j'ai l'impression de tourner à 70 % de mes capacités et encore ! car lorsque je roule sans pression, j'arrive à devenir explosif. Pourtant, lors de mes examens, le stress me stimule ! Allez comprendre... 

En cross country j'ai encore plus de mal car après une première boucle, je me démotive totalement et puis tourner plusieurs fois autour du même village me casse le moral. Viennent alors les marathons (courses itinérante ou en une unique boucle de 100 km et plus). Ce genre d'épreuve me convient bien car elle me permet de me mettre en marche progressivement ! Ici il faut être capable de garder le rythme durant plus de 6 heures soit une bonne petite journée ! et puis ça rentabilise le temps passé en voiture pour venir. Ces courses qui me font rêver se trouvent généralement dans les Alpes françaises, suisses ou italiennes. Elles me laissent toujours un souvenir inoubliable par leur longueur, leur côté sauvage, les panoramas à couper le souffle, leurs longues montées, leurs descentes parfois très techniques ; c'est des vacances d'un jour !



Mes vélos

J’ai commencé par des marques de supermarché puis j’ai progressivement monté en gamme. Tout y passe, argent de poche, cadeaux et surtout boulots de week-ends (qui ne sont plus à l'ordre du jour) et de vacances. Dans l'ordre :

Vélo à roulettes (donné)  
Bmx Mammouth (donné)  
Bmx MBK (brisé)  
VTT MBK équipé Altus 18v (brisé)  
VTT Décathlon RR 320 équipé Alivio 21v (donné)  
VTT Carrefour équipé STX / LX monté sur fourche Indy C 24v  
VTT Décathlon TS équipé LX / XT monté A/R Marzocchi 24v (brisé)
VTT K2 Razorback TS (2000) avec fourche Noleen 27v (vendu)  
VTT Lapierre Pro Alu SL (2002) fourche Duke xc Formula B4 en X-max (vendu)  
Tandem Lapierre en V-braque (il ne roule pas en compet.) avec une Marzocchi MX Comp (blocable et abaissable pour la route)  
Vélo de route Cannondale avec roues Ksyrium, une bombe !
VTT Lapierre Pro Team (2004) avec Fox RLT, roues XTR et Hope Mono Mini: un vélo nerveux, assez léger et fiable  
VTT Cadre KHS TS monté avec des pièces qui traînaient au garage (surtout celles du Décat), un vrai fauteuil !
Cadre Giant xtc (2006) en carbone en remplacement du dernier Lapierre



Mes autres loisirs

Le modélisme R/C
(voiture, bateau, avion et hélico) que j’ai touché mais que je réserve dorénavant pour ma retraite (ça coûte autant que le vélo), et oui j'y pense déjà !  

La plongée sous-marine (en bouteille comme en apnée) est un sport / loisir assez grandiose, je développerai un jour... J'ai un "niveau 3" pour environ cent plongées (jusque 45 m de profondeur). J'ai quelque peu délaissé cette activité mais ce n'est que provisoire !


Occupant une part moins importante, je pourrai ajouter la randonnée pédestre, le ski, le snowboard, la raquette, la cuisine, le dressage de perroquets (si si !), les échecs, le cerf volant, l'informatique (DAO et ce fichu site qui prend du temps !), la photo, le bricolage, le tourisme (hors pays du Tiers monde...), les expositions, un peu le cinéma, et j'en oublie. Bref je passerai bien ma vie en vacances à mi temps...



Projets

Enfin à moyen terme, si je réside toujours à proximité de Clermont Ferrand, j’envisagerai d’organiser un raid Clermont - Super Lioran via le Plomb du Cantal, le Massif du Sancy et celui du Puy de Dôme. Ce serait une boucle de 2 fois 150 km (+4000m de dénivelé ?) voir plus, en aller chronométré (ou non) et en retour libre ; un raid européen (publicité dans toute la presse spécialisée) car le Massif Central a je pense un gros potentiel pour faire de la distance ; c'est un espace préservé et sauvage. A ce raid, j'ajouterai un gros repas auvergnat, des nuit en gîtes typiques, des randonnées pédestres et des visites culturelles pour les accompagnants. Le temps jugera de ma motivation...

Sinon j'ai des dizaines de belles destinations et une cinquantaine d'épreuves auxquelles participer ! Cerf bleu, je compte un peu sur toi



Pour conclure

Vous avez donc sous les yeux une partie de ma personnalité, mais le vélo n'est pas toute ma vie...



M o u o i c ' e s t q u i ! ?

 

r e t o u r